. La Mosquée Du Dey.
Cette mosquée a été édifiée sur les entrepôts du Dey. Elle était réservée au Dey d'Alger et ses proches. L'édifice s'étale sur une superficie de 317 m² et l'accès se fait à travers deux cages d'escaliers composées chacune de 23 marches en marbre blanc. Son architecture est de type ottomane avec un minaret octogonal de 17 m de long, et une salle de prière surmontée d'une coupole centrale soutenue par des colonnes torsadées en marbre blanc. De jolis revêtements de faïences ornent l'édifice.
Albert Devoulx (1826 - 1876) l'à décrit dans son ouvrage : Les Édifices Religieux de l'Ancien Alger comme suit :
"Lorsqu'on gravit les quelques marches qui donnent accès dans cette caserne d'artilleurs, on a une grande et jolie mosquée recouverte d'un dôme et ornée à l'intérieur de jolies colonnes engagées, en marbre, hautes et un peu grêles, dont les proportions et la disposition produisent un effet original".
Entrée de la Mosquée du Dey.
Un Long Escalier Nous Mène Vers la Salle de Prières et la Maison de l'Imam.
Intérieur de la Mosquée du Dey : Salle de Pierres
Luminaire Circulaire ou Figure les 99 Noms d'Allah.
Mihrab et Colonnes Enroulées.
. Une petite porte donne accès aux Appartements de l'Imam.
Minaret de la Mosquée du Dey (Type Octogonal).
Minaret de la Mosquée des Janissaires.
. Juste à Côté de la Citadelle d'Alger : Djamaa el Barani / Mosquée de l'Etranger.
Cette mosquée se situe dans le quartier de la Citadelle, à l’angle du boulevard Mohamed Taleb et de la rue de la Mosquée. Des titres de propriété, dont le plus ancien remonte à l'année 1064 h signalent l'existence d'une petite mosquée sise en face de la porte de la nouvelle Casbah.
Hosseïn Pacha, le dernier Dey, fit rebâtir cet édifice, en l'agrandissant. La reconstruction dont il s'agit, est rappelée par deux inscriptions semblables placées sur les deux portes de la mosquée.
Inscription arabe provenant de la mosquée extérieure de la Qasbà (El Barani).
" L'ami des bonnes œuvres et des belles actions, le seigneur Huseyn pacha {que Dieu l'élève au plus haut des degrés) qui s'attache à la parole de celui qui a l'étendard et l'intercession : « A quiconque bâtira à Dieu une mosquée, Dieu bâtira une demeure dans le paradis. » Année mil deux cent trente-trois de l'hégire".
Affectée au casernement militaire en 1830, cette mosquée fut convertie en 1839 en une église catholique, Sainte-Croix, puis en mosquée à nouveau.