Les maisons de la Casbah se composent d'un seuil (âthbet el bab), d'une porte (Bab) avec un guichet (Khouikha), d'une fenêtre grillée au dessus de la porte (Chebbaïk), d'un porche (Sthouan), d'un anneau ou marteau de porte pour appeler (Helka ou Khorsa), d'un auvent (Dholla). L'arcade en ogive se dit El kous. La porte ouverte, on pénètre dans le corridor (Skiffa) puis la cour (Ouast dar). La porte d'entrée est le lieu de rencontre privilégié des enfants qui s'y regroupent. Bien qu'elles semblent identiques, chaque porte de la Casbah d'Alger est unique.
2. D'autres personnes les relient à la religion de l'habitant, comme l'étoile à six branches pour le judaïsme. Ce symbole étant retrouvé sur certaines portes de mosquées comme Jamaa djedid. Il pourrait donc être relié au Triangle ou le Sceau de Salomon : Reste à confirmer.
Il faut savoir que les juifs d'Alger se divisent en deux fraction différentes : Les Karaïti, qui suivent à la lettre la loi de Moïse, et les Rabbinistes, plus nombreux, qui développent la loi de Moïs par des interprétations du Talmod, et les traditions orales.
3. Une troisième catégorie de personnes nous parlera de signes permettant de distinguer les différentes tribus andalouses installées à la Casbah d'Alger.
4. Enfin, l'encadrement de la porte peut également faire référence à la catégorie sociale de l'habitant (utilisation de marbre de carrare richement décoré).
Les récits liés à la signification du heurtoir sous forme d'une main (avec ou sans bague, position de la bague sur l'annulaire ou l'index, main droite ou gauche) sont également confus.
Le heurtoir renseigne également sur l’appartenance du propriétaire à un groupe social : il reçoit des enrichissements ornementaux, rehaussés par l’incrustation de métaux précieux, pratique très répandue pendant la période ottomane.